Jean Bernard Bayard, secrétaire général adjoint : « Les organisations de producteurs sont incontournables » (Contractualisation)

Jean Bernard Bayard, secrétaire général adjoint : « Les organisations de producteurs sont incontournables » (Contractualisation)
La pédagogie est l’art de répéter. En présentant le rapport d’orientation « Inscrire nos exploitations dans une croissance durable », Jean Bernard Bayard est revenu sur la contractualisation dont la Fnsea a rappelé en être à l’origine pour sécuriser le revenu des agriculteurs. Le secrétaire général adjoint a tenu à rappeler le cadre dans lequel elle s’inscrit.

 


Les congressistes adoptent le rapport d'orientation. (© Terre-net Média)
Voici quelques extraits des propos tenus devant les 800 congressistes.

 

« Il revient à l’interprofession d’engager la filière et de négocier les termes du contrat pour créer les conditions justes et durables de la contractualisation ».
« L’interprofession est le lieu privilégié pour discuter de l’avenir des filières. »
« Une fois le cadre défini dans les interprofessions, il faut négocier les contrats en regroupant l’offre. Les agriculteurs ne bâtiront pas l’avenir de l’agriculture en promulguant en l’offre agricole se développer sans contrôle de la profession. »

« Etre membre d’une coopérative est une condition nécessaire pour avoir un bon contrat, mais pas suffisante »

« Les organisations de producteurs seront incontournables pour les agriculteurs. C’est la condition nécessaire et de réussite d’une démarche de contractualisation équitable. »

Sécurité du revenu

La Fnsea revendique pour les agriculteurs une batterie d’outils performants pour stabiliser leurs revenus. Ces instruments devront être en mesure d’anticiper la survenance d’aléas mais aussi donner la possibilité d’étaler facilement les revenus sur plusieurs exercices.
A l’approche de 2013, la Fnsea estime que le schéma assuranciel de l’assurance devra être revu et éclairci et offrir un cadre collectif pour être efficace.
Les franchises appliquées ne devront plus à l’avenir constituer un obstacle à leur développement. Il importe aussi de mettre en place des produits assuranciels pour une protection stable.

Jean Bernard Bayard est revenu sur le rôle des administrateurs des coopératives pour négocier les contrats avec les adhérents. « Sans remettre en cause son rôle, il est difficile d’imaginer qu’un administrateur puisse être à la fois le porte parole de sa coopérative et agrir dans l’intérêt des coopérateurs. Il faudra réidentifier les administrateurs dans la gouvernance des coopératives ».
« Etre membre d’une coopérative est une condition nécessaire pour avoir un bon contrat, mais pas suffisante ».

 

 

 

 

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