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+140,2 % en un an pour les pommes de terre
En revanche, « des prévisions de récolte de maïs importantes aux Etats-Unis ont fait baisser les prix » de 1,2 % sur un mois (+81,4 % sur un an). Le prix des oléagineux a diminué en février de 3,8 % (+68,0), en raison d'une baisse sensible du prix du colza (principale graine olégineuse produite en France). Selon l'Insee, les marchés ont anticipé une offre abondante de soja, grâce à des conditions climatiques favorables en Argentine, une graine qui peut être partiellement utilisé à la place du colza dans l'alimentation animale. Le prix du vin a quasi stable à +0,1 % (+4,5 % sur un an). Le prix de la pomme de terre est en forte hausse sur un an (+140,2 %) en raison d'un baisse de volume de production en Europe et d'une demande soutenue des pays de l'Est.
Prix du lait en hausse de 7 % sur un an
Le prix du lait de vache est en hausse de 7 % sur un an. Pour les fruits frais, en glissement annuel, la hausse atteint 18,7 %. « La poire et la pomme se commercialisent à des prix plus élevés en raison de productions européennes plus faibles ». En revanche, les légumes frais affichent une baisse de 20,4 % par rapport à l'année dernière. « Des conditions climatiques douces ont permis d'obtenir plus tôt des récoltes de salades, de choux fleurs et de poireaux », note l'Insee.
Le prix de la viande a lui augmenté de 1,3 % en février (+7,8 % sur un an) en données corrigées des variations saisonnières. Le prix du porc a augmenté sensiblement (+6,1 % en février et +11,3 % sur un an) car l'Union Européenne a décidé de limiter l'offre en aidant financièrelment au stockage des carcasses. Les volailles renchérissent (+2,0 % en février et +14 % sur un an) car le prix de leur alimentation a augmenté. Quant au prix des oeufs, il diminue (-7,9 % en février et -38,4 % sur un an) en raison de la concurrence allemande.