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La tendance a été accuentée par l'annonce par la banque Goldman Sachs qu'elle avait décidé de clôturer ses positions à l'achat sur un panier de matières premières. « Le marché était exposé à une correction vu le niveau élevé des prix actuellement », a estimé Frank Cholly, de la maison de courtage Lind-Waldock. « On a eu un mouvement général de faiblesse des matières premières: or, argent, cuivre, énergie. Mais les marchés agricoles restent caractérisés par une offre très limitée pour le maïs et on n'a aucune preuve que les prix élevés affectent la demande. Les prix du maïs vont probablement rebondir et entraîner ceux du blé », a-t-il poursuivi.
Les pires statistiques sur la qualité des blés d'hiver en neuf ans
Le maïs s'est envolé à des prix records depuis fin mars en raison de stocks bien plus faibles qu'anticipé aux Etats-Unis. Quant au blé, les cultures américaines ont vu leur qualité se dégrader la semaine dernière en raison d'un temps trop sec, le ministère américain de l'Agriculture les jugeant « bons » à « excellents » à seulement 36 %, contre 65 % il y a un an. Ces statistiques sur la qualité des blés d'hivers « sont les pires en neuf ans (...). Cela pourrait se traduire par une baisse des rendements des cultures, ce qui pourrait compenser la forte augmentation des surfaces cultivées » cette année aux Etats-Unis, ont commenté les analystes de Commerzbank.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mai a chuté de 23,50 cents à 7,5250 dollars sur le Chicago Board of Trade.
Le contrat de soja à échéance mai a perdu 36,50 cents à 13,22 dollars.
Le boisseau de blé pour livraison en mai a fini en baisse de 38,75 cents à 7,5950 dollars.
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