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« La vente en ligne et la vente directe deviennent incontournables. De plus, ce nouveau mode de consommation favorise les liens directs entre le producteur et son client. Sans intermédiaire et avec la valeur ajoutée en prime », s’enthousiasme Agnès Ciron-Cruchet, responsable du projet.
« Pas besoin d’être informaticien pour créer son site »
Chaque site de producteur est hébergé par le portail national www.directetbon.com qui fédère les e-boutiques et les référence auprès des moteurs de recherche. Chaque e-boutique possède le même format. « Il n’y pas besoin d’être informaticien pour créer son site de vente en ligne », précise Agnès Ciron-Cruchet. L’agriculteur renseigne ses produits, les prix de vente et les modes de retrait possibles pour l’acheteur : retrait à la ferme, sur un lieu relais (type marché ou commerce) ou livraison à domicile avec un conditionnement adapté à la nature du produit (colis, frais, sous vide…). Le consommateur règle son achat en ligne via un module sécurisé.3.000 e-boutiques attendues pour 2013
Le producteur a accès à des outils de gestion des stocks, des flux financiers et des statistiques de son site. Un service de maintenance lui est proposé. La création d’une e-boutique est réservée aux clients de la Banque populaire qui devront alors s’acquitter d’un forfait mensuel de 50 € HT, sans engagement de durée.
La Banque populaire espère créer 3.000 e-boutiques d’ici deux ans. Côté consommateur, la banque compte investir dans une campagne de communication auprès du grand public pour faire connaître le site www.directetbon.com.
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