Selon l’Insee, le prix des céréales augmente en avril (+5,0 %). Sur les marchés, une baisse des récoltes à venir est anticipée, compte tenu de la sécheresse qui s’installe dans les plaines céréalières des États-Unis et dans le nord de l’Union européenne. La diminution des stocks en glissement annuel et la demande croissante d’éthanol renchérissent de surcroît le maïs.
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Le prix d'achat des aliments pour animaux progresse de 26 % en avril 2011
Toujours en avril, la hausse du prix de l’ensemble des consommations intermédiaires se stabilise cependant (+0,3 %) selon une étude d’Agreste: en glissement annuel, le prix d’achat de l’énergie et des engrais augmente moins mais le prix des aliments pour animaux poursuit son envolée.
En forte hausse depuis juillet 2010, les prix d’achat des biens et services de consommation courante se rapprochent du point culminant de la flambée de 2008.
Le prix d’achat des aliments pour animaux, qui répercute de manière amortie l’envolée des cours des matières premières, poursuit son envolée, atteignant +26 % en avril 2011 ; cette hausse, qui touche plus vivement les aliments composés que les aliments simples, a une forte incidence sur les coûts de de production « Otex hors sol ».
En mars, les incorporations de blé dans les aliments composés restent très faibles, cédant la place à celles de maïs dont le prix est plus compétitif. Comme en février, elles sont inférieures à celles de maïs, ce qui ne s’était pas produit depuis le premier semestre 2008.La production d’aliments composés se réduit de 1,6 % en mars 2011 par rapport à mars 2010. En cumul sur le premier trimestre elle progresse cependant légèrement (+0,5 %).
Les cours des céréales se maintiennent à un haut niveau depuis début 2011
La production d’aliments pour bovins subit en mars une baisse sensible de 5 %, en particulier pour les vaches laitières (-6 %). Les mises à l’herbe précoces, cette année, sont à l’origine de ce recul de l’utilisation d’aliments composés.
La production d’aliments pour porcins poursuit sa baisse (-1 %), en particulier celle des aliments pour truies (-5 %). Elle est inférieure de 5 % à la moyenne des cinq dernières années.
A l’inverse, la production d’aliments pour volailles conserve une évolution positive (+1 %) grâce aux aliments pour poulets de chair (+4 %) et pour palmipèdes (+5 %). Elle est cependant freinée par la légère baisse de production pour pondeuses (- 2 %) par rapport à son niveau élevé de mars 2010. La production pour dindes poursuit son déclin (- 6 %). La production d’aliments pour volailles est supérieure de 5 % à la moyenne des cinq dernières années.
Les cours des céréales se maintiennent à un haut niveau depuis le début de l’année, proche de celui de la précédente flambée des cours, en 2007-2008. Par contre les cours des tourteaux de soja et de colza se replient depuis décembre.
