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Or, entre excès de précipitations et températures anormalement basses qui ont retardé la fonte de la couverture neigeuse, les farmers ont souffert de conditions très délicates ce printemps.
En effet, dans l'Alberta, les températures de début juin sont encore inférieures de - 5°C aux normales de saison.
Rôle crucial du bassin mer Noire sur la prochaine campagne
Ainsi, au 20 juin, les semis n'atteignent que 87 % de la sole prévue et les surfaces restantes risquent de ne pas être semées puisque, dorénavant, les farmers ne peuvent plus souscrire d'assurances récolte. Selon l'autorité canadienne du blé, le Canadian Wheat Board, près de 7 millions d'acres (2,8 millions d'hectares) pourraient ne pas être emblavés, pénalisant la production canadienne de blé jusque là estimée à 26 Mt par l'Usda.
Sur la scène internationale, ce repli de la production canadienne risque fort de s'ajouter au bilan déjà tendu au niveau européen et aux rendements en recul aux Usa. Par conséquent, sur la prochaine campagne, le bassin mer Noire exercera un rôle d'autant plus important sur les échanges mondiaux.