Les réactions sur le plan d’action pour sur la volatilité des prix alimentaire et sur l’agriculture

Les réactions sur le plan d’action pour sur la volatilité des prix alimentaire et sur l’agriculture

Bruno Le Maire, ministre de l'agriculture présentant le plan d'action dur la régulation des amrchés
Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture
présentant le plan d'action sur la volatilité des
prix alimentaires et sur l'agriculture.
 (© Terre-net Média)

Momagri

Le mouvement pour une organisation mondiale de l’agriculture « note avec intérêt les conclusions du G20 agricole qui, pour la 1ère fois, pose des principes de coopération internationale visant à s’attaquer à la volatilité des prix et à ses conséquences ».
« Il rejoint en cela les préconisations que notre think tank défend depuis sa création en 2005 : la reconnaissance du fait qu’il faut disposer de nouveaux instruments d’évaluation et de pilotage des marchés et la prise de conscience qu’il faut mettre en œuvre une gouvernance mondiale de l’agriculture. »
« C’est pourquoi nous saluons la création de l’édifice composé de l’Amis, de l’Initiative Geo Monitoring et du Forum de Réponse rapide. Il incarne en effet la veille, l’anticipation et de gestion de crise qui constituent l’essence même du projet d’Organisation Mondiale de l’Agriculture proposé dans la Déclaration de Dakar à l’issue du deuxième Dakar Agricole organisé par le Sénégal en partenariat avec momagri les 18 et 19 avril 2011. »

Coordination rurale :

« Finalement, la seule avancée du G20 en 2011 est d’avoir parlé d’agriculture et d’alimentation. Mais au lieu de laisser entendre que des déclarations d’intentions vont solutionner les problèmes, les 20 devraient envisager puis reconnaître que la seule solution pour nourrir correctement les peuples est de les laisser organiser et protéger leur propre agriculture comme ils l’entendent ».
« Ainsi, l’Union Européenne devrait revoir entièrement ses propositions pour la Pac 2013, afin d’organiser correctement ses productions agricoles et ses marchés au bénéfice de ses consommateurs et de ses agriculteurs, ceci sans nuire aux pays tiers. »
« En persistant dans l’erreur de ne pas réformer l’Omc et d’y maintenir l’agriculture, le G20 laisse un monde au bord de l’explosion, dont le sixième de la population n’a comme seule préoccupation que de savoir comment il va se nourrir. »

Confédération paysanne:

« Le ministre de l’Agriculture se félicite de son soi-disant "tour de force" qui jette "les bases d’une nouvelle agriculture mondiale". Il n’a pourtant pas réussi à faire adopter l’intégralité de son maigre plan d’action. »
« Les cinq piliers de ce plan ne remettent pas en cause la promotion du système agricole productiviste et le dictat par les lois du marché de l’agriculture mondiale. »
« Le G20 est illégitime pour traiter des questions d’agriculture mondiale et a montré une fois de plus son inefficacité. »
« La Confédération paysanne continuera à œuvrer pour la souveraineté alimentaire au niveau mondial et à la mise en place d’une politique agricole commune légitime, juste et durable qui assure un avenir aux paysans et motive les jeunes à s’installer. »

Peuples solidaires et Action Aid:

« Le premier G20 agricole n'a pas pris les décisions qui s'imposaient pour prévenir une nouvelle crise alimentaire imminente. » L’accord a fait réagir de certains de leurs experts.
Pour Antoine Bouhey de Peuples Solidaires/ActionAid France, « le G20 présente l'Amis, qui a pour objectif de mieux connaître l'état de la production et des stocks alimentaires mondiaux, comme la preuve du caractère particulièrement ambitieux du plan d'action des ministres du G20. C'est en réalité la preuve de l'échec des ministres à prendre des mesures concrètes pour réduire la volatilité des prix agricoles : améliorer les informations disponibles ne sert à rien si les Etats ne disposent pas des outils nécessaires pour réduire la volatilité des prix ».

Coordination Sud :

« Aujourd’hui, si les gouvernements du G20 reconnaissent les conséquences de la volatilité des prix, ils refusent de s’attaquer aux causes structurelles de l’insécurité alimentaire ».
« En confirmant les politiques de libéralisation des marchés, en refusant la promotion et le financement de dispositifs de stockage public, en ne remettant pas en cause les accaparements de terres et les subventions aux agro-carburants et en promouvant les marchés à terme et les assurances privées, les ministres du G20 ont préféré favoriser les intérêts des entreprises agroindustrielles et des acteurs financiers. Les 1,8 milliards d’agriculteurs familiaux actuels et les 9 milliards de consommateurs que comptera la planète en 2050 n’ont pas ou peu compté dans la balance » souligne Bénédicte Hermelin, vice-présidente de Coordination Sud.

Les Chambres d’agriculture :

« Elles saluent la réussite d’une négociation délicate qui a rétabli l’agriculture à sa juste place stratégique. »
« Pour autant, les actes devront être à la hauteur des engagements. »
« L’Union européenne devra traduire cette ambition du G20 par le renforcement d’instruments de régulation dans le cadre de la préparation de la Pac 2014-2020, et notamment de stocks publics et privés, tout en maintenant un programme ambitieux d’aide aux plus démunis. »

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