Les betteraviers veulent avoir les coudées franches pour produire davantage

Les betteraviers veulent avoir les coudées franches pour produire davantage


Pour couvrir les besoins mondiaux en sucre des 20 prochaines
années, il est nécessaire de mobiliser autant la betterave que la
canne à sucre. (© Terre-net Média)

Le marché mondial du sucre offre de réelles opportunités.  Dans une déclaration du 5 juillet 2011, les planteurs de betteraves de la Confédération internationale des betteraviers européens (Cibe) soulignent que le régime actuel et ses outils de gestion permettent au secteur sucrier de l’UE de répondre à une augmentation de la demande de sucre. Mais ils souhaitent que la Commission européenne définisse les règles du jeu à temps. « Afin de gérer le marché correctement, ces mesures doivent être connues avant la fin 2011, pour que les planteurs puissent planifier en conséquence leurs semis pour 2012/13 ».

Réuni en Tanzanie en début de semaine, le Conseil de l’Association Mondiale des Planteurs de Betteraves et de Canne à Sucre (Ampbcs) qui ne compte pas moins de 31 pays membres « a aussi pris conscience des besoins importants en sucre dans les 20 prochaines années. Il constate qu’il faudra mobiliser autant la betterave que la canne pour couvrir les besoins mondiaux en sucre. Et à ce sujet la betterave tropicale est une voie prometteuse ».

« Sans prix rémunérateur, ce nécessaire développement de la production est voué à l’échec »

Aussi, les revendications des betteraviers de l'Ampbcs, rejoints par les planteurs de canne à sucre, portent davantage sur l’accès aux moyens de production.

« Au moment où le G20 remet au centre des enjeux économiques stratégiques le développement de la production agricole, les producteurs mondiaux de betteraves et de canne soulignent que ce sont les financements qui font cruellement défaut au développement de l’activité agricole et plus particulièrement en Afrique ».

Les planteurs de l’Ampbcs réclament par conséquent des financements appropriés pour « mettre en valeur les vastes surfaces de terres disponibles sans provoquer de déforestation ni remettre en cause les écosystèmes ». Mais aussi la mise à disposition des agriculteurs, « des intrants nécessaires à la production agricole qu’il s’agisse des engrais, des produits de traitement des plantes et surtout des variétés de semences à haute performance, ce qui suppose aussi de donner accès, pour tous ces facteurs de production, au progrès scientifique ».

Mais « sans prix rémunérateur, ce nécessaire développement de la production est voué à l’échec car la production sucrière nécessite des capitaux importants tant au niveau de la production de canne et de betteraves qu’au niveau de l’industrie de transformation et qu’il est indispensable d’assurer une rentabilité à cette activité » précise l’Ampbcs.

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