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Pour les plants, la méthode est draconienne : toutes les parcelles de production doivent faire l’objet d’une analyse de nématodes à partir de 100 prélèvements de terre par hectare.
Pour les pommes de terre de consommation, la réglementation est un peu plus souple. Elle prévoit le prélèvement et l’analyse d’échantillons par les services régionaux de l’alimentation (Sral) dans 0,5 % des parcelles. Si l’analyse se révèle positive, le lot récolté ne pourra pas être exporté, et l’agriculteur ne pourra plus implanter de pommes de terre dans la parcelle concernée pendant six ans. Cette durée pourra être ramenée à trois ans, si une variété tolérante au nématode détecté, est implantée et si la parcelle est désinfestée.