Alors que les premières moissonneuses-batteuses tournaient déjà début juin en Poitou-Charentes, le temps maussade de juillet, accompagné de courts mais fréquents passages pluvieux dans bon nombre de régions, a eu raison d’une moisson dont la fin devait être également très précoce.
Au 29 juillet, Didier Huchard, céréalier à Tillé, dans l’Oise, et président de la coopérative de Milly-sur-Thérain, dresse un bilan à mi-moisson.
https://www.dailymotion.com/video/Comme dans bon nombre de régions où la moisson est loin d’être terminée, les agriculteurs de l’Oise espèrent plusieurs jours consécutifs de soleil pour sécher les grains et terminer enfin les chantiers de récolte.
Les orges de printemps les plus touchés
Dans le Cher, Nicolas André, céréalier au Subdray, a fini sa moisson un peu avant mi-juillet. « En colza, j’enregistre une baisse de 20 à 25 % en rendements. » Pour lui, la culture la plus touchée par la sécheresse, c’est l’orge de printemps. « En orge de printemps, c’est une très mauvaise année : en moyenne, je fais à peine 25 q/ha, contre environ 50 q en année normale. » En blé, l’agriculteur constate aussi une nette perte de rendement, mais moins prononcée qu’en orge. « Je fais environ 45 q/ha, contre 65 à 70 q/ha habituellement. »
Dans l’Essonne, où Terre-net Média était allé à la rencontre de Martial Marchaudon, la moisson est bien avancée. « Il reste entre 20 et 30 % des surfaces à récolter, estime l’agriculteur. Encore trois ou quatre jours de battage et la moisson sera enfin finie. » L’agriculteur qui, lui, a terminé sa moisson lundi 25 juillet 2011 retient, sur les moins bonnes terres, un décrochage très important des rendements en orges, avec « trop de protéines ». Fin juillet, l’agriculteur a d’ores-et-déjà préparé ses parcelles pour les prochains semis de colza.
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