 Les politiques s'engagent plus fermement dans la gestion des algues vertes ... (© Terre-net Média) |
« Ce processus, soumis au contrôle d'un comité scientifique indépendant, est d'ores et déjà engagé et permettra une inversion du phénomène dans les cinq ans », a-t-il assuré dans un communiqué. «
Mais pour que ce processus aille à son terme, il convient d'être en permanence dans la transparence et la vérité », a-t-il ajouté, soulignant notamment la nécessité de «
ne pas cacher la réalité, dans les sites où la prolifération existe et peut être dangereuse ».
Des associations et des scientifiques ont critiqué le temps qu'ont mis les autorités à reconnaître la responsabilité de l'hydrogène sulfuré émis par des algues en décomposition dans la mort en juillet de 36 sangliers dans l'estuaire du Gouessant (Ille-et-Vilaine).
Une plage sur 558
Mardi, la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a toutefois clairement établi ce lien et a ordonné la fermeture de toutes les plages où les algues ne pouvaient être ramassées toutes les 24 heures. A ce jour, « seule une plage sur les 558 zones de baignade du littoral breton est aujourd'hui fermée », celle de Morieux, dans l'estuaire du Gouessant et « toutes les autres sont sécurisées », a rappelé M. Le Drian. « Conscients de leurs responsabilités, les maires des zones sensibles n'ont pas attendu la déclaration de la ministre de l'Environnement pour assurer en permanence le ramassage des algues », poursuit-il, soulignant qu' « ils s'impatientent des financements promis par le Premier ministre pour en assurer les coûts élevés ».
Des agriculteurs engagés
« Les agriculteurs des huit zones concernées sont très mobilisés autour des mesures agro-environnementales à mettre en œuvre » pour faire évoluer les pratiques agricoles dans les huit territoires littoraux concernés, indique également l'élu.