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Suite à la sécheresse exceptionnelle du printemps 2011, le rendement moyen national est faible, proche de 37 q/ha (enquête Arvalis-Unip, chiffres encore provisoires), avec une très grande variabilité entre parcelles liée à la disponibilité en eau en fonction de la profondeur du sol, des averses locales et de l'irrigation. « Les régions les plus pénalisées sont le Poitou-Charentes et la Champagne-Ardenne, obtenant respectivement 25 et 35 q/ha. A l’inverse, en bordure de la Manche, en Seine-Maritime, dans l'Ouest de la Somme et le Pas-de-Calais, les rendements atteignent honorablement des moyennes proches ou supérieures à 50 q/ha. » Les pois d’hiver dans les régions du centre et de l’Est, malgré une quasi absence de pluie du début de la floraison à la fin du cycle, obtiennent des rendements sensiblement meilleurs que les pois de printemps en sol comparable. Il y a eu très peu de maladies aériennes et parfois peu d’insectes, ce qui a permis aux producteurs de réduire les charges de culture à un niveau très bas.
En féverole, les meilleures parcelles approchent 70 q/ha
Toujours au 25 août, la récolte des féveroles n'était pas terminée avec encore près de la moitié des surfaces à récolter en Seine-Maritime. « Comme pour les autres cultures, les rendements sont très variables en fonction de l’alimentation en eau, mais aussi parfois des attaques de pucerons ou de rouille. » Les meilleures parcelles en région maritime approchent 70 q/ha. On s’attend à un rendement moyen national un peu meilleur que celui de l’an passé qui était de 34,5 q/ha.
Par ailleurs, dans sa note d’août, le Ssp (Service de la statistique et de la prospective du ministère) a diminué son estimation des surfaces 2011 de féverole à 92.000 ha (contre 103.000 ha précédemment). Celles de pois et de lupin atteindraient respectivement 192.000 ha et 4.000 ha. La sole de protéagineux représenterait ainsi 288.000 ha en 2011 contre 404.000 ha en 2010.