 Philippe Boehmler, vice président de JA 67 et coordinateur de Terres à l'envers (© Terre-net Média) |
«Pour la première fois, l’ensemble des acteurs du monde agricole, des filières, et des institutions oeuvreront ensemble autour d’un projet commun de mise en scène et d’animation » pour « faire partager et découvrir la réalité de leur métier » d’agriculteur.
ls donneront les 16 ,17 et 18 septembre une dimension européenne à Terres à l’envers, les finales nationale et européenne de labour, à quelques semaines du sprint final de la réforme de la Pac où tout se décidera.
Une fleur dont chacune des pétales illustrera une filière agricole spécifique
A Oberhausgarten, à 20 minutes du centre ville de Strasbourg, Jeunes Agriculteurs du Bas-Rhin attend ainsi jusqu’à 100.000 visiteurs pour leur faire découvrir le rôle crucial de l’agriculture et de ses filières agroalimentaires. Outre les parcelles consacrées comme à l’accoutumée aux concours de labour, les 120 hectares mobilisés seront agencés en une fleur dont chacune des pétales illustrera une filière agricole spécifique.
Terres à l’envers mobilise les 700 jeunes agriculteurs du Bas-Rhin soutenus évidemment par le président de JA, natif du département, Jean-Michel Schaeffer. Le caractère alsacien et magique de la manifestation tranche avec les difficultés que chacun des organisateurs rencontre au quotidien sur leur exploitation. Avec leur mascotte Hector la paille, les jeunes agriculteurs montreront leur fierté d’être agriculteurs.
Outre les élus de la région, sont attendus Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture et le président de la République, Nicolas Sarkozy qui avait promis en janvier d’assister à un des rendez-vous annuels majeurs du syndicat « Jeunes Agriculteurs » : leur congrès ou une finale nationale de labour. Mais aucune date n’est encore fixée ce 6 septembre 2011.
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Quelques questions d’actualité La présentation de l’opération Terres à l’envers a laissé peu de place aux sujets d’actualité de la rentrée. JA a cependant confirmé que l’enveloppe budgétaire à l’installation serait maintenue en 2012. Le syndicat travaille aussi sur l’affectation des produits de la taxe sur les plus-values foncières en vigueur depuis le vote de la loi de modernisation agricole (Lma) pour ralentir l’artificialisation des terres agricoles ; un exercice d’autant plus difficile que le montant du produit de la collecte est inconnu à ce jour.
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