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« Si on est ambitieux, notamment sur le budget de la promotion extérieure, je pense qu'on doit au moins doubler, voir tripler la disponibilité budgétaire pour la politique de promotion », a-t-il ajouté.
Le commissaire a rappelé que le budget européen actuel de promotion agroalimentaire (hors vins, fruits et légumes) représentait annuellement 53 millions d'euros, contre 200 millions de dollars dépensés par an par les Etats-Unis.
« C'est très peu, face à l'ampleur des défis à relever »
« Donc je pense qu'on doit se rapprocher de ces ambitions. Mais il est clair qu'on devra faire des choix dans les limites du budget que nous avons », a-t-il averti. Selon Dacian Ciolos, « il faut non seulement revoir l'enveloppe globale, mais aussi la répartition de son affectation pour au moins atteindre 50 % du budget pour les actions visant l'exportation ».
« Nous avons fait beaucoup d'efforts sur les secteurs du vin, des fruits et légumes ces dernières années. Il convient de consolider les acquis et de renforcer nos efforts pour ces filières. Mais il y a aussi les autres filières pour lesquelles seuls 53 millions d'euros sont disponibles pour la promotion. C'est très peu, face à l'ampleur des défis à relever », a-t-il affirmé.
« La Commission proposera et ce sera au Conseil et au Parlement européen de se mettre d'accord sur ces ambitions », a souligné le commissaire. Les ministres européens de l'Agriculture et de la Pêche ont tenu leur réunion informelle lundi et mardi en Pologne, dans le cadre de la présidence polonaise de l'UE.
