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« Deux projets à base de boscalid profiteront de la formulation optimisée "stick & stay", précise Dominique Hazouard, responsable du pôle céréales de Basf Agro. Ils dépassent en efficacité les associations de type Bell et prochloraze ou Bell et strobilurines. »
« Déplafonner les performances »
Xemium, matière active des Sdhi (inhibiteurs de la succinate deshydrogenase), attend également son homologation. « Elle apporte un très haut niveau de persistance et de curativité, avec un gain de rendement de l’ordre de 4 q/ha, comparé aux références actuelles », se félicite le responsable. L’homologation de la substance active permettra de lancer sur la campagne 2011/2012 une solution à base de Xémium et d’epoxiconazole. Un autre projet qui combine en plus du F500 est attendu pour la campagne 2012/2013. Côté performances, selon les résultats d’essais de la firme, « les propriétés systémiques du Xemium offrent une protection des parties non pulvérisées de la plante. Il résiste au lessivage, affiche une bonne persistance d’action, de 50 jours à dose pleine, et protège aussi les nouvelles feuilles. Il possède une efficacité préventive et curative, même en situation de pression importante. Sur blé, le produit associant Xemium et epoxiconazole présente une efficacité supérieure à Opus sur septoriose et de même niveau contre les rouilles. Sur orge, les bénéfices sont tout aussi importants que sur blé avec un haut niveau de performance sur un large spectre de maladies. »
Bilan d’une campagne atypique
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Le marché fongicide a moins baissé en 2010-2011 (- 6 %) que sur la campagne précédente (- 13 %). « Le niveau d’investissement a été de 63 €/ha sur blé en moyenne, contre 70 €/ha en moyenne. » Basf Agro note principalement une baisse du nombre de traitements et du montant investi par passage. Ainsi, sur blé tendre, la part des programmes en trois passages recule au profit de ceux à un passage.