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En début de semaine, ils ont été ballottés par les places boursières, évoluant en hausse ou en baisse au gré des changements d'humeur des investisseurs face à la crise européenne.
Ils se sont effondrés vendredi après la publication du rapport trimestriel du département américain de l'Agriculture (Usda) sur les stocks du pays, premier exportateur de la planète. Rich Nelson, d'Allendale, en retient que « la demande s'est affaiblie plus que prévu entre juin et septembre, ce qui constitue une surprise ».
Le soja a suivi le maïs à la baisse
Le marché a surtout réagi aux chiffres du maïs, pour lesquels les stocks, à 28,66 millions de tonnes « sont en augmentation par rapport à l'hypothèse de travail (sur laquelle le ministère basait ses travaux), ce qui n'était pas prévu », a expliqué Rich Nelson, d'Allendale Pour le blé aussi, « les chiffres sont négatifs : même si l'Usda a réduit son évaluation de la production (américaine, Ndlr) plus que prévu, il a indiqué que la baisse de la demande compensait cette révision à la baisse », a ajouté l'analyste. Selon lui, le soja a suivi le maïs à la baisse, même si les stocks sont ressortis plus faibles que les estimations ne l'indiquaient.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre a fini à 5,9250 dollars contre 6,3850 dollars à la clôture une semaine plus tôt sur le Chicago Board of Trade. Il enregistre un plongeon de 7,2 % sur la semaine. Le boisseau de blé à échéance décembre a terminé à 6,0925 dollars contre 6,4075 dollars une semaine auparavant, soit une chute de 4,9 %. Le contrat de soja pour livraison en novembre s'est établi à 11,79 dollars contre 12,58 dollars, soit une perte hebdomadaire de 6,3 %.
