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La rotation joue un rôle déterminant dans le risque d’apparition de certaines maladies des céréales, c’est notamment le cas pour la fusariose des épis et le piétin échaudage. Mais toutes les céréales ne sont pas sensibles de la même façon aux maladies. On sait que le blé tendre et surtout le blé dur par exemple, sont sensibles à la fois aux fusarioses et au piétin échaudage. On sait aussi que les céréales à paille favorisent le piétin échaudage sur blé et que le maïs accroît les risques de fusariose sur épi, surtout lorsque la culture est implantée sans labour avec présence de résidus en surfaces.
Il sera donc conseillé d’implanter le blé dur après un autre précédent que le maïs ou une céréale à paille : derrière du colza, des betteraves, pois, féveroles, tournesol ou lin par exemple. De même, il sera préférable de retenir les variétés de blé tendre les moins sensibles aux fusarioses derrière un maïs.
En blé sur blé, il est conseillé de retarder la date de semis et d’opter éventuellement pour un traitement de semences qui limite les risques de transmission de piétin échaudage. A noter également que les orges d’hiver et de printemps sont moins sensibles à ces deux maladies, elles pourront donc s’insérer plus facilement dans la rotation.
