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Une étude réalisée conjointement par Jean Cordier, professeur d’économie, et Alexandre Gohin, d’Agrocampus Ouest (Rennes), tente justement de déterminer et de hiérarchiser ces facteurs de volatilité pour mieux cibler les actions à conduire afin d’en atténuer les effets. Partant de l’hypothèse que la formation des prix sur les marchés physiques des produits agricoles repose sur l’offre et la demande de marchandises d’une part, et sur les marchés financiers (investisseurs, fonds de capitalisation et marchés à terme) d’autre part, les premières conclusions de l'étude sont les suivantes.
Un phénomène de vases communicants
La formation des prix de chaque produit agricole (A sur notre graphique) est peu corrélée aux volumes de capitaux mobilisés dans les fonds d’investissement spécialisés pour cette matière première. Autrement dit, la capitalisation dans les fonds «Maïs » a peu d’influence sur le prix du maïs.
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Ainsi, « il existe de multiples cas de causalité depuis les flux vers les prix des produits agricoles, mais ces cas de causalité sont surtout croisés entre produits de matières premières », commente Jean Cordier. Ils sont aussi très orientés puisque les prix agricoles n’influencent en retour que modérément le volume de capitaux mobilisés dans les fonds.
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