 D'après FranceAgriMer, les exportations de blé à destinations des pays tiers devraient se situer aux alentours de 8,6 Mt. (© Terre-net Média) |
L'origine française devrait aussi faire face à la concurrence des blés hongrois, tchèques et polonais vers l'Allemagne. En revanche, le Benelux devrait se tourner de manière importante vers les marchandises françaises sous l'effet conjugué de l'augmentation des utilisations de blé dans les formulations et de la moindre disponibilité en blé tendre fourrager en provenance du Nord de l'Union européenne.
Les exportations à destination des pays tiers devraient reculer à 8,6 Mt en raison du retour de l'origine mer Noire (et de la Russie en particulier) sur le marché mondial et plus particulièrement vers l'Egypte qui avait été en 2010/11 un des principaux clients du blé français.
Aliments du bétail
L'utilisation globale de céréales pour l'alimentation animale est toujours prévue à 10,5 Mt, en très légère baisse (- 0,7 %) par rapport à la campagne passée. Vu l'évolution des cours, les prévisions d'utilisation de maïs par les fabricants d'aliment du bétail sont révisées à la hausse, à 3,4 Mt. Le maïs est, en effet, toujours aussi compétitif par rapport au blé tendre. À l'inverse, les prévisions d'utilisation de ce dernier sont ramenées à 5,4 Mt. Le prix de l'orge est toujours au dessus de celui des deux autres principales céréales. Le niveau d'incorporation d'orge dans les formules des fabricants d'aliments du bétail demeure donc fixé à 1,2 Mt, loin du niveau record atteint en 2010/11 (2 Mt).
