|
Au cours d'une intervention devant des élus de la plaine de l'Argens où plus de 300 entreprises agricoles ont été frappées par les inondations du début du mois, il a annoncé qu'il allait se tourner vers les services du Premier ministre pour qu'« une mission inter-ministérielle se saisisse du dossier et coordonne les actions de l'Etat, car il y a trop de lenteur ». « Les ministères de l'Agriculture, de l'Ecologie et du développement durable, de l'Aménagement du territoire et même de l'Intérieur doivent travailler ensemble sur cette question des inondations », a-t-il déclaré.
« Tous les ans, en France nous perdons un département agricole »
Quitte à s'affranchir de certaines obligations environnementales, il « faut faire des travaux de curage de la rivière Argens et aménager son estuaire », a-t-il également dit, après la visite de deux entreprises sinistrées à Puget-sur-Argens et à Fréjus. « Revenons au bon sens paysan qui savait qu'un cours d'eau s'entretient et qu'il faut aussi entretenir les ouvrages », a-t-il lancé. M.Beulin a également déploré que « l'urbanisation n'ait pas pris en compte les aménagements nécessaires qui permettent l'évacuation des eaux ».
Avant de quitter le Var, il a évoqué le dossier sensible de la Lgv Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont les tracés en cours d'étude concernent plus de 1.700 hectares de terres agricoles, parmi lesquelles des vignobles Aoc de Bandol. « On a le sentiment qu'une grenouille ou une libellule ont plus d'intérêt que les terres agricoles », a-t-il ironisé, rappelant que « tous les ans, en France nous perdons un département agricole ».