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« Nous avons besoin d’une politique agricole commune ambitieuse »
L’agriculture « est une part essentielle de notre avenir ! Elle est un atout hautement stratégique, pour la France et pour l'Europe, au même titre que l’énergie », souligne le document cadre, publié par l’Ump pour présenter son programme, qui s’inscrit évidemment dans les orientations de la Pac débattue à Bruxelles. « Nous avons besoin d’une politique agricole commune ambitieuse. C’est un point de vue unanimement admis au sein de la majorité, et que nous continuerons à défendre avec détermination dans nos discussions avec nos partenaires européens », ajoute justement ce document.
Les trois enjeux de l’agriculture pour les prochaines années sont, selon l’Ump, ceux de la « compétitivité », de la « protection » et du « respect ». Si les quinze propositions s’inscrivent dans la continuité de la politique du gouvernement et dans le calendrier européen des prochains mois, il est tout à fait légitime de se demander pourquoi certaines auraient-elles plus de chances d’être mises en œuvre, alors qu’elles ne l’ont pas été au cours des cinq dernières années (harmonisations sociales, installation).
Le second enjeu du programme de l’Ump se situe en dehors du cadre national. Il porte sur la régulation des marchés agricoles et sur le principe de réciprocité des échanges commerciaux.
Pour en savoir plus sur les quinze propositions de l’Ump (2ème partie de l'article), cliquer ici. |
Loi Cov : la CP en appelle aux candidats à l’élection présidentielle La loi sur le Certificat d’Obtention Végétale, votée le 28 novembre dernier, « participe à la précarisation de l'activité agricole dans une période de crise et de fragilité économique, en sacrifiant les paysans et notamment les éleveurs, dont les revenus sont les plus bas, au profit de l’agro-industrie ». |