|
L’excès de précipitations sur la côte occidentale a détérioré la qualité meunière des blés en réduisant considérablement la teneur en protéines. Aussi, les grains exportés vers la Chine, la Corée du Sud ou vers Taïwan seront essentiellement destinés à l’alimentation animale et détendraient ainsi la demande en maïs. Toutes qualités confondues, l’Australie exportera environ 21,5 Mt.
Des signes d'essoufflement apparaissent au nord
Les pays du sud sont d’autant plus attendus sur les marchés du blé que des signes d’essoufflement apparaissent au nord, alors que l’on est à peine à la moitié de la campagne. Sur les 8,6 millions de tonnes disponibles à l’export en France pour les pays tiers, près de 5 millions sont déjà engagées. L’Algérie et le Maroc sont les principaux clients mais l’approvisionnement de l’Egypte est marginal cette année.
Impatience aussi pour le maïs Les bonnes récoltes au Brésil et en Argentine et les quantités disponibles à l’export en Ukraine prendront le relais des exportations des Etats-Unis assez limitées compte tenu de la demande pour le secteur de l’éthanol. |
Pour surveiller les évolutions des cours des matières premières agricoles, connectez-vous sur : |