Les primes sont généralement sources de tension en fin d’année entre syndicats et patronats. La prime aléas climatiques est venue au pied du sapin s’installer chez les producteurs, avec pour expéditeur le près Noël d’Amérique du sud. Merci à la Nina donc de venir redynamiser un marché qui sentait le souffre, en raison principalement de la crise financière européenne. Le problème c’est que dans toute prime il y a un côté éphémère. La durée de vie de celle-ci est imprévisible car liée à l’évolution des conditions climatiques, données qui, malgré les progrès de la science, restent peu fiables.Dès lors il faudra savoir mettre à profit le rebond actuel pour sécuriser davantage les marges prévisionnelles des producteurs pour l’an prochain, dans un contexte où, en l’absence d’incidents climatiques sur la Mer noire, la concurrence sera très vive sur la prochaine campagne, notamment à l’export.
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