Agora, coopérative de l’Oise, organisait la deuxième édition de son Agroforum le 17 janvier. 550 personnes ont assisté à une journée sur le thème des cultures intermédiaires.
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Entre autres interventions d’experts, Nathalie Landé du Cetiom a témoigné de résultats d’expérimentations sur le colza associé à un couvert. « Celles-ci montrent que le colza associé permet d’obtenir, en sol de limon argileux comme en argilo-calcaire, en semis direct comme après un travail du sol, le même rendement qu’avec un colza seul, mais avec moins d’azote et un niveau moindre de désherbage. »
Ainsi, la présence du couvert améliore la marge et oblige à réduire l’Ift herbicides pour préserver le couvert. Quant au choix de l’espèce, l’ingénieur du Cetiom préconise un mélange, gélif et non concurrentiel du colza. Les essais, jusqu’à aujourd’hui, montrent l’intérêt d’un couvert à base de lentilles (+ féverole/ + gesse/ + fenugrec) ou à base de vesces (+ trèfle/ + féverole) pour la couverture du sol et l’apport d’azote. Un couvert à base de féverole (+ lentille/ + gesse) améliorera l’enracinement du colza et la fourniture d’azote. Pour assurer une bonne implantation de ce type de couvert, Nathalie Landé conseille, « pour éviter une stratification dans le semoir, de n’avoir qu’une seule taille de graine ou au minimum trois tailles différentes ». Un semis simultané du colza et du couvert sera à programmer cinq jours avant la date habituelle. Il faudra également se renseigner sur les seuils de gélivité des différentes espèces de couverts. Enfin, « compte tenu du la quantité d’azote stockée à l’automne par les couverts, une réduction de 20 à 50 kg/ha peut être envisagée au printemps ».
