![]() Selon Sofiprotéol, "grâce aux biocarburants, l'auto-approvisionnement en protéines de la France est passé de 30% en 1980 à plus de 55% aujourd'hui"(© Terre-net Média) |
Une concurrence bénéfique aux consommateur
De même, la filière du bioéthanol estime que la "concurrence bénéficie aux consommateurs" et souligne les importantes recettes fiscales supplémentaires pour l'Etat. Tous les acteurs pointent les effets bénéfiques pour la balance commerciale française. Selon Sofiprotéol, "grâce aux biocarburants, l'auto-approvisionnement en protéines de la France est passé de 30% en 1980 à plus de 55% aujourd'hui". Le développement des biocarburants a en effet permis la production de co-produits, notamment les tourteaux de colza qui se substituent à ceux de soja importés, indispensables pour nourrir les animaux d'élevage.
Des émissions de Ges réduites de deux tiers
Par ailleurs, Sofiprotéol souligne que selon l'Ademe, le biodiesel réduit les émissions de gaz à effet de serre de 59% à 73% selon les matières premières utilisées. Dans son rapport, la Cour des comptes a passé en revue les acteurs du secteur. Elle note notamment que la filière du bioéthanol, qui reste "fragile", a bénéficié d'une aide fiscale importante si on la rapporte aux volumes produits, lui permettant d'investir considérablement. Quant à la filière biodiésel, la Cour estime qu'elle a bénéficié "d'une rente", tout en investissant dans des proportions moitié moindres que l'autre filière.
En France, les biocarburants sont vendus après mélange avec les hydrocarbures. Ils sont distribués pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel (produit à partir du colza ou du tournesol) en addition au gazole et le bioéthanol (à base de betterave et de céréales) mélangé à l'essence.