![]() Ces programmes "doivent pouvoir se réaliser sans que pèsent sur eux des risques de destruction, ce qui exige une réforme des procédures, du contrôle et de la communication sur ces essais", indique cette lettre ouverte. (© Terre-net Média) |
"L'impossibilité de fait de toute expérimentation au champ des plantes génétiquement modifiées, au motif de risques potentiels pour l'environnement et la santé animale et humaine, agit comme une interdiction des travaux de recherche", regrette l'association regroupant les défenseurs des Ogm.
L'Afbv, qui insiste sur l'importance du développement des biotechnologies "pour nourrir plus de 9 milliards d'humains en 2050", demande l'autorisation d'essais de cultures Ogm dans les champs en les sécurisant pendant la durée des recherches. Ces programmes "doivent pouvoir se réaliser sans que pèsent sur eux des risques de destruction, ce qui exige une réforme des procédures, du contrôle et de la communication sur ces essais", indique cette lettre ouverte.
L'Afbv regrette également que les instances d'expertise en France soient "aujourd'hui complètement bloquées par des oppositions idéologiques internes". Principalement visé, le Haut Conseil des Biotechnologies (Hcb) composé de deux comités. "Le Comité éthique, économique et social (Cees) qui est supposé faire des recommandations de nature sociétale, remet systématiquement en cause, en raison de sa composition, les avis rendus par le Comité scientifique", déplore le courrier.
La semaine dernière, le principal syndicat agricole français Fnsea et les industriels de l'agroalimentaire (Ania) ont démissionné du Hcb pour dénoncer "l'illisibilité" du gouvernement sur les Ogm.