![]() Les surfaces de cultures d'Ogm progressent quasiment partout dans le Monde... et la France n'a toujours pas pris position clairement sur le sujet. (© Terre-net Média) |
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Résultats obtenus d'après un sondage réalisé auprès de 1.669 participants par Terre-net Média entre le 7 et le 13 février 2012.
Forte progression des surfaces Ogm dans les pays émergents ainsi qu’en Espagne et au Portugal
En 2011, selon le dernier rapport de l’Isaaa*, pour la première fois, les surfaces de cultures Ogm des pays émergents sont quasi-équivalentes à celles des pays industrialisés. Le taux de croissance des surfaces Ogm dans ces pays atteint 11 % entre 2010 et 2011, deux fois plus que dans les pays développés. Au global, en 2011, seizième année de commercialisation de semences génétiquement modifiées (GM), 29 pays ont cultivé près de 160 millions d’hectares d’Ogm, en progression de 8 % par rapport à 2010. Cela représente16,7 millions d’agriculteurs, 1,3 million de plus qu’en 2010. 90 % d’entre eux sont des agriculteurs de pays en voie de développement avec peu de ressources.
L’Union européenne contribue également à cette croissance. Six pays européens (Espagne, Portugal, République Tchèque, Pologne, Slovaquie et Roumanie) ont mis en culture du maïs Bt sur 114.490 ha, en hausse de 26 % par rapport à 2010. L’Espagne représente 85 % du total des surfaces avec un taux d’adoption de 28 %.
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Nouvelle clause de sauvegarde du ministère de l’agriculture La Confédération Paysanne a « décidé de soutenir la "clause de sauvegarde" promise par le gouvernement si elle est attaquée devant les tribunaux. Elle déplore cependant que le ministre de l’agriculture s’interdise l’utilisation d’arguments juridiques suffisamment solides pour empêcher son éventuelle annulation rapide ». C'est pourquoi elle « demande au gouvernement d'appliquer la loi sur les Ogm votée par le Parlement en 2008 qui exige que les cultures Ogm respectent les structures agricoles et les productions sans Ogm. Conformément à la règlementation européenne qui autorise les États à prendre des mesures pour éviter la présence fortuite d'Ogm dans les productions conventionnelles, le Ministre de l'Agriculture doit compléter le projet d'arrêté sur la coexistence qu'il a envoyé à Bruxelles le 19 janvier, en interdisant la culture de maïs Mon 810 dans toute zone où se trouvent des ruches, des maïs bio ou sans Ogm, ou des maïs "populations" que les agriculteurs reproduisent chaque année à partir de leur propre récolte ». |