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A deux mois des semis de printemps, l'inquiétude jusqu'alors réduite commence à monter chez les farmers du Dakota, du Minnesota, de l'Iowa et du Nebraska.
Une nouvelle adversité climatique pourrait avoir des conséquences sur les marchés
En effet, en l'absence de précipitations significatives au printemps, les cultures trouvent habituellement des réserves hydriques dans les sols, accumulées avec la fonte du couvert neigeux hivernal. Or, la plus grande partie de la zone est dépourvue de couvert neigeux et la Noaa ne prévoit pas d'amélioration de la situation avant la fin du mois d'avril.
Le constat est le même de l'autre côté de la frontière, où les précipitations cumulées n'excèdent pas les 100 mm depuis près de six mois. Là encore, la neige est souvent "aux abonnés absents", mais les semis ne débuteront qu'au mois de mai.
Compte tenu de la tension actuelle induite par la sécheresse en Amérique du Sud, une nouvelle adversité climatique pourrait avoir des conséquences sur les marchés. La situation devra être surveillée de près dans les prochaines semaines.