Huit faucheurs, dont Bové, condamnés en appel à Poitiers

Huit faucheurs, dont Bové, condamnés en appel à Poitiers

« faucheurs volontaires », jugés pour la destruction de deux champs d'essais de maïs Monsanto Mon810/NK603, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne)
Les « faucheurs volontaires », jugés pour la destruction de deux champs d'essais de maïs Ogm, le 15 août 2008 dans
la Vienne, sont condamnés à verser plus de 173.700 euros de dommages et intérêts. (© Terre-net Média)

Selon l'Afp, déjà condamnés pour des faits similaires, trois des huit prévenus se sont vu infliger 100 jours amende à 6 euros, M. Bové écopant quant à lui de 200 jours amende à 6 euros. Les cinq autres faucheurs ont été condamnés à des amendes allant de 300 à 600 euros, à chaque fois assorties de sursis. Les huit prévenus devront en outre verser solidairement plus 135.700 euros au semencier américain Monsanto et 38.000 euros à l'agriculteur propriétaire des parcelles détruites, au titre des préjudices matériel et moral.

La sanction prononcée à l'encontre de M. Bové est légèrement en retrait des réquisitions formulées le 13 janvier par l'avocat général, qui avait réclamé à son encontre 200 jours amende à 10 euros. Le magistrat avait par ailleurs demandé des peines allant de 100 jours amende à 10 euros à 600 euros d'amende contre les sept autres « faucheurs volontaires », jugés pour la destruction de deux champs d'essais de maïs Monsanto Mon810/NK603, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne).

Requalifiant les faits en « destruction d'une parcelle de culture autorisée », la Cour d'Appel a infirmé jeudi le jugement rendu le 28 juin 2011 par le tribunal correctionnel de Poitiers qui avait relaxé les prévenus, le parquet ayant visé l'article de loi réprimant la destruction de cultures destinées à la mise sur le marché et non celui relatif à la destruction de cultures expérimentales, plus sévères pour les auteurs du délit. Ce dossier est le dernier mettant en cause des « faucheurs volontaires » de maïs Ogm depuis le début de la campagne de fauchages initiée en 1997. Ils avaient cinq jours pour se pourvoir en cassation.

Selon Inf'Ogm, les huit « faucheurs volontaires » ont donc décidé de se pourvoir en cassation. Leurs avocats considèrent que la Cour n’était pas habilitée à requalifier les faits et espèrent donc que la Cour de cassation lui donnera tort.

 

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