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« Avec la reprise plus nette de la végétation la semaine dernière, François Dumoulin, conseiller grandes cultures de la Chambre d'agriculture de l'Oise commence à faire plus facilement le distingo entre ce qui repart et ce qui ne repart pas. » Il prévient cependant de ne pas se contenter d'observer de loin et d'entrer dans la parcelle pour constater les éventuels dégâts (cf. les deux photos prises dans la même parcelle au même endroit, l'une à l’horizontale et l'autre à la verticale).
Au niveau régional, « dans l’Oise, les dégâts sont plus importants que dans la Somme, mais moins importants que dans l’Est de l’Aisne vers la Champagne ». Par contre, ça et là, le conseiller observe des parcelles avec des taux de perte parfois supérieurs à 50 % qui auront une incidence importante sur le rendement. « Avec 80 pieds/m² bien répartis en bonne terre, on peut donner un ordre de grandeur de 10 % de perte de potentiel, ce qui donne une idée du seuil de retournement à envisager. » Dans les parcelles où les dégâts sont concentrés par zone (crêtes, veines de terre, croisements de semoir ou d’herbicide...), l’évaluation de la perte est plus facile puisqu’elle est exactement proportionnelle à la surface touchée. Par exemple, 10 % de surface détruite à 100 % diminuent le potentiel de 10 %. « En contrepartie, le risque maladies et verse a plutôt diminué. »
Retrouvez le bulletin complet En arpentant Champs et prairies, mentionnant notamment les modalités et conseils de désherbage, autour du semis, des protéagineux, sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise.
