Plusieurs leviers à actionner au champ

Plusieurs leviers à actionner au champ

Les situations à risque agronomique élevé (précédent favorable et non labour) représentent moins de 5 % des surfaces cultivées en blé.
Les situations à risque agronomique élevé (précédent favorable et non labour)
représentent moins de 5 % des surfaces cultivées en blé. (© Arvalis)

Arvalis-Institut du végétal donne le détail des facteurs influençant le risque fusariose en blé et de contamination en Don en avertissant qu’ « il est illusoire d'imaginer régler la question avec un seul levier ». Il est donc important d'agir sur tous les leviers, ne serait-ce que pour contrecarrer l'influence climatique, par définition non maîtrisable et non prévisible. « La seule protection fongicide ne suffit pas non plus, les meilleures protections ne dépassant pas 60 à 70 % d’efficacité. »

Les leviers agronomiques

« Le climat est le premier facteur de risque dans les processus de contamination. Il joue un rôle déterminant dans la maturation de l’inoculum (pluies et températures supérieures à 10°C) et dans les conditions d’infection (pluies et vent). Pour qu’il y ait une contamination, les émissions d’ascospores doivent se produire lorsque le blé est sensible, c’est-à-dire au stade floraison. » Les résidus de culture sont, quant à eux, la principale source de contamination. « Les précédents maïs et sorgho augmentent le potentiel infectieux. Le maïs fourrage présente moins de risque que le maïs grain. » Le travail du sol a également son importance. « Le labour car il enfouit les résidus, et secondairement le broyage, permettent d’accélérer leur décomposition. » Les deux techniques limitent le potentiel infectieux, le labour restant la technique la plus efficace.

Triazoles et prothioconazole

Des différences de sensibilité variétale existent vis-à-vis de la résistance à la fusariose et de l’accumulation en mycotoxines. Cependant, la résistance totale n’existe pas. « Sans observer de fusariose, on peut trouver des Don, même sur les variétés les plus résistantes en situations très contaminées. »

« Certains fongicides de la famille des triazoles (tébuconazole et metconazole) et le prothioconazole, en solo ou associé à du tébuconazole, limitent le développement des fusarioses sur épi et en particulier celui des Fusarium du groupe roseum. Ces fongicides limitent également l’accumulation de mycotoxines dans le grain. Toutes les strobilurines actuellement sur le marché affichent une efficacité marquée sur Microdochium nivale. Moins efficaces sur les espèces de fusarium toxinogènes, elles peuvent laisser le champ libre au développement des mycotoxines de type Don. »

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