Développement des maladies retardé mais situation toujours à risque

Développement des maladies retardé mais situation toujours à risque
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Le printemps pointe son nez et les cultures qui ont passé l’hiver sans encombre retrouvent une phase de développement importante. Les températures douces avant le mois de février avaient déjà permis un fort développement végétatif, traduit par un nombre important de talles. Le tallage est plus important que l’année dernière. Pour ces parcelles, la situation est propice au développement des maladies en favorisant la présence d’un inoculum important à la base de la végétation, pour la septoriose comme pour les rouilles.

 

Le piétin


(© LL)

 

Le niveau du risque piétin verse au 20 mars est moyen cette année. La France est divisée en deux. La moitié Ouest connaît une pression plus marquée que l'Est et le Sud. La sécheresse depuis plusieurs mois sur le Sud de la France a particulièrement ralenti l’avancée de l’épidémie.

Les rouilles


(© LL)

 

Le risque rouille reste élevé surtout sur la façade Ouest de la France, où elle pourrait faire son apparition avant l’épiaison. Le temps sec actuel pourrait cependant quelque peu retarder l’arrivée de l’épidémie favorisée par une hygrométrie élevée. Sur la partie Est, entre la Champagne et l’Alsace, la maladie ne devrait pas faire parler d’elle cette année.

Sur la modélisation ci-dessous, représentant la situation au 20 mars en Eure-et-Loir, l’arrivée de la rouille brune pourrait avoir lieu après l’épiaison. Jusqu’au 1er février, l’épidémie était très en avance, mais les températures froides qui ont suivi l’ont retardée de plus de 40 jours.

 

Cliquer sur l'image pour l'agrandir.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir. (© LL)

 

La septoriose

La septoriose est très dépendante de la pluviométrie à partir du stade 2 nœuds. Pour le moment, le temps sec sur une grande partie de la France limite les contaminations même si l’inoculum est bien présent sur les feuilles du bas. Les simulations ci-dessous, pour la variété Galopain au stade épi 1 cm situé au 1er mars, illustrent bien la situation. Au-delà de 40 mm de précipitations, après le stade 2 nœuds, l’intervention sera rentabilisée.

 

Simulation avec une pluviométrie de 30 mm après le stade 2 nœuds - Le modèle conseille une intervention au stade gonflement. Cliquer pour agrandir.
Simulation avec une pluviométrie de 30 mm après le stade 2 nœuds
Le modèle conseille une intervention au stade gonflement. Cliquer pour agrandir. (© LL)

 

 

Simulation avec une pluviométrie de 45 mm après le stade 2 nœuds. Le modèle conseille deux interventions : une au stade 3 nœuds et une au stade gonflement. Cliquer pour agrandir.
Simulation avec une pluviométrie de 45 mm après le stade 2 nœuds. Le modèle conseille
deux interventions : une au stade 3 nœuds et une au stade gonflement. Cliquer pour agrandir. (© LL)

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