![]() Selon les producteurs de l'Agpm, la mesure conservatoire prise ne repose sur aucun élément scientifique sérieux et nouveau. (© Terre-net Média) |
Le 16 mars, Bruno Le Maire le ministre de l'Agriculture avait annoncé « une mesure conservatoire visant à interdire temporairement » la culture du maïs transgénique Monsanto Mon810 afin de « protéger l'environnement », affirmant que cette décision avait été prise « en raison de la proximité des semis ».
« Usage abusif, voire illégal, du principe de précaution »
Les producteurs estiment que cette interdiction ne « repose sur aucun élément scientifique sérieux et que les producteurs de maïs impactés par la pyrale et la sésamie (insectes foreurs du maïs, Ndlr) subissent un réel préjudice économique ».
Ils contestent également « l'usage abusif, voire illégal, du principe de précaution devenu un principe idéologique d'inaction ».
Fin novembre, le Conseil d'Etat avait annulé la suspension de culture du maïs Ogm de Monsanto prise par le gouvernement français en février 2008 et remise en cause en septembre dernier par la Cour de justice européenne.
Le 20 février, le gouvernement a demandé une nouvelle fois à la Commission européenne de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs Ogm Mon810, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques.