Les marchés financiers viennent une nouvelle fois interférer sur les marchés de matières premières, et ce en dépit des fondamentaux, quels qu’ils soient.La dette de l’état espagnol suscite des craintes, et le dernier taux de refinancement à 10 ans s’affiche autour de 6 %, niveau jugé dangereux pour l’équilibre budgétaire de l’état. A la veille des élections en France, les marchés craignent que la spéculation se porte ensuite sur la France, et c’est dans ce contexte que les places boursières fléchissent, entrainant dans leur sillage principalement le colza. Les marchés sont ainsi interconnectés, et la financiarisation des marchés de matières premières agricoles est en marche. Cela a pour conséquence d’être obligé de regarder et de suivre autre chose que le champ que l’on voit depuis sa fenêtre… Le marché devient complexe à analyser, et le risque de voir le producteur prendre des décisions à contre temps est grand, même si son analyse sur les fondamentaux est juste.Car chacun le sait, avoir raison au mauvais moment, c’est avoir tort !
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