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Les conditions climatiques ne sont décidément pas très favorables au colza cette année, dans le Nord-Est de la France. Les pluies qui sont tombées en avril ont été bénéfiques pour les cultures, en levant le risque de stress hydrique et en permettant aux plantes d’absorber les apports d’azote, mais elles ont aussi perturbé la floraison. « Dans le Nord-Est, et ponctuellement en Auvergne, la situation est difficile avec une floraison qui a du mal à se généraliser et une faible production de siliques, constate le Cetiom. Parmi les causes, on retrouve les fortes gelées de la fin avril (- 5 à - 6°C dans le Nord-Est) qui ont impacté le nombre de siliques formées à ce jour. Si l'on exclut les dégâts du gel, c'est dorénavant le rayonnement insuffisant qui devient le principal facteur limitant. S'il se prolonge, cela limitera le nombre de graines formées dans les siliques, et donc, le potentiel de rendement. » Comme le souligne le Cetiom, ces phénomènes sont accentués localement par des attaques de méligèthes, de charançons de la tige du colza, de botrytis, de sclerotinia mycélien, notamment dans l’Yonne, mais aussi de mauvais rinçages de cuves après des applications de désherbants sur blé.
