On préférera toujours partager avec plus riche que soi! Fort de cette vérité, nombre de pays en proie à des difficultés de refinancement, souhaitent une mutualisation de la dette européenne. Bien évidemment l’Allemagne y est opposée, car cela reviendrait à lui faire supporter une hausse des taux d’intérêts sur le marché des capitaux, hausse qu’elle verrait d’un mauvais œil, puisqu’elle réussit aujourd’hui à emprunter à un taux de zéro pourcent, à horizon 2 ans.Avant de mutualiser nos emmerdements, peut être faudrait il se doter d’une discipline européenne budgétaire infaillible, et contrôlée par une autorité de marché compétente. En résumé, n’attelons pas une nouvelle fois la charrue avant les bœufs, et dotons l’Europe d’un pouvoir législatif et politique fort. En effet pour avoir voulu une monnaie commune, l’euro, avant d’avoir harmonisé nos économies, nous subissons la menace d’un éclatement de notre zone. Ne commettons dons pas la même erreur, et il sera toujours temps d’émettre des euro-obligations, tout au moins une fois que l’on se sera obligé à plus de rigueur de gestion….
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