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Info semences :
Les multiplicateurs d’espèces potagères attendent un signe fort des semenciers
À la présentation des chiffres d’affaires réalisés par les multiplicateurs de semences potagères pour la récolte 2011, les professionnels alertent sur des résultats « souvent bien inférieurs aux objectifs fixés par les établissements ». Dans un communiqué, la Fnams et l’Ufs craignent « une désaffection massive des producteurs pour certaines espèces et ce, malgré les atouts notables que possède la France pour cette production, en particulier la fiabilité et la sécurité dont profitent les établissements semenciers ».
« L’augmentation des charges (entre 2010 et 2011 : de + 1,7 % à + 3,2 % selon les espèces), due notamment à la hausse des postes énergie et engrais, pourraient avoir raison de nombreux engagements. » Le non-renouvellement des générations et l’agrandissement des exploitations sont également des sources d’inquiétude. « Certains producteurs pourraient être tentés de se tourner vers d’autres productions plus rentables, plus faciles à gérer et dont la régularité est plus sûre. »
Les problèmes de gel survenus cet hiver 2012 sont aussi à ajouter aux difficultés rencontrées en production de semences potagères. « Afin de maintenir leur réseau de multiplicateurs, il semble primordial que les établissements semenciers envoient un signe fort d’encouragement aux producteurs, en s’engageant notamment sur un chiffre d’affaires plus élevé. »
Bayer CropScience s’engage de la semence à la récolte
Bayer CropScience développe des partenariats à travers le monde et sur plusieurs cultures dans le but de développer une offre depuis le semis jusqu’à la récolte. La firme collabore notamment avec des sociétés d’envergure mondiale comme Evogene, le Csiro et Ragt pour le blé ou Keygene pour le colza. « Concernant la betterave, un accord vient d’être signé avec Kws pour le développement et la commercialisation de nouvelles variétés permettant une conduite de culture plus flexible et respectueuse de l'environnement. »
Pour la France, Bayer investit en colza, deuxième marché européen de semences après l’Allemagne, avec une arrivée prévue pour 2013. « En blé, nous sommes en phase d’études et mettons en place des stations de sélection variétale. »
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Agri Obtentions renforce sa présence en Auvergne
Le 22 mai, Agri Obtentions a inauguré les nouveaux locaux de son unité de recherche et développement à Clermont Ferrand. « Cet aménagement, dont le projet a été labellisé par Céréales Vallée, est le fruit d’une importante évolution de la société qui, depuis 2004, investit fortement dans la création variétale. » Il répond par ailleurs à l’objectif de rassembler la plupart de ses activités de sélection au niveau hexagonal sur deux sites : Orsonville en Ile-de-France et Clermont-Ferrand.
Les espèces sélectionnées sont les céréales à paille : triticale et blé dur ainsi que les productions spécialisées. La plateforme est également un site d’expérimentations multi-espèces et un lieu de production de semences des premières générations de multiplications de nos variétés. Avec les unités de recherche de l’Inra de Clermont Ferrand, le semencier partage, entre autres, un coprogramme de sélection blé tendre, le projet Digital pour la mise au point de marqueurs moléculaires en grande quantité, un programme en triticale sur la recherche de nouvelles résistances à l’oïdium et leur marquage moléculaire.
