 Philippe de Vergnette, président de la Chambre d'agriculture du Tarn-et-Garonne, candidat Ump aux législatives dans la 2ème circonscription. (© DR) |
L’irrigation est une grosse préoccupation dans le département. Aujourd’hui, nous sommes contraints par une gestion de l’eau par les volumes et non pas par les débits. C’est une réglementation décalée par rapport à la réalité du terrain. Je souhaite défendre les agriculteurs, notamment les arboriculteurs, face à la grande distribution. Lorsque j'étais administrateur de la Fnsea, jusqu'en 2011, je me suis battu pour un encadrement des marges de la distribution pour les produits alimentaires de première nécessité. C'est un dossier que je défend toujours. Sur la question de la répartition de la valeur ajoutée, nous sommes arrivés à un tel point que seul le législateur peut faire quelque chose.
Nous devons absolument soutenir le secteur agricole et trouver des solutions pour redynamiser le commerce extérieur. La France est en perte de vitesse. Et ce n’est pas en augmentant les impôts comme l’envisage le nouveau président de la République que nous pourrons regagner de la compétitivité.
Enfin, je ne compte pas me limiter à défendre la seule agriculture. Nos territoires ruraux ont aussi des problèmes de sécurité. La flambée des cours des métaux engendre une augmentation constante des vols dans les exploitations. Ces problèmes de vols ne touchaient pas la campagne il y a quelques années. La campagne est aujourd’hui mal protégée de cette délinquance. »
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