|
La lettre de la Saf relaie une annonce du centre de recherche britannique Rothamsted à propos du développement d’une variété de blé, qui repousse les pucerons et attire les auxiliaires, comme les coccinelles et les guêpes.
« Par transgénèse, le blé est rendu capable de synthétiser une phéromone, le farnésène. Certains qualifient de " 2.0 " cette biotechnologie, dans le sens où elle permet de combiner les progrès du génie génétique et de la protection intégrée des plantes. »
La Saf relève le caractère innovant de la démarche au niveau même du cadre entourant les essais. « Les scientifiques ont pris les devants face aux risques de destruction d’essais. Sur un site internet dédié intitulé " Sense about science ", les chercheurs jouent la transparence à travers une lettre ouverte, des documents, des vidéos, une pétition intitulée " Ne détruisez pas notre recherche " ». Ils attirent notamment l’attention sur les bénéfices économiques, environnementaux et sociaux des biotechnologies.
Développer de nouvelles variétés d’orge et de blé Le projet européen TriticeaeGenome, lancé en 2008 et coordonné par l’Inra, s’est achevé récemment. Les 17 partenaires européens ont répondu aux objectifs fixés : contribuer à l'élaboration de nouvelles variétés de blé et d'orge, en développant les connaissances et outils en génomique de ces céréales. Les chercheurs ont construit les cartes physiques de six chromosomes de blé tendre (sur 21 chromosomes) et d’orge (sur sept). Ces cartes permettent d’isoler beaucoup plus rapidement les gènes d’intérêt agronomique comme ceux responsables de la résistance à la sécheresse, à des maladies fongiques majeures (rouilles, septoriose, fusariose…), ou impliqués dans le rendement et la qualité. La fin du projet TriticeaeGenome marque le début d’autres projets qui utiliseront les ressources, les connaissances et les réseaux établis au sein du projet depuis 2008. En France, ce sera le cas du projet investissement d’avenir, Breedwheat, lancé en septembre 2011. |