La pluie est certainement l’un des principaux ennemis de l’agriculteur au moment de la moisson. Celle –ci est quasiment quotidienne depuis plus d’un mois maintenant et les craintes qualitatives refont surface. Certains diront que le monde est mal fait car aux Etats-Unis c’est la sécheresse qui domine. Cette dernière engendre une hausse des prix inédite puisqu’en l’espace de 3 semaines les cours du maïs sur Chicago ont progressé de 37 %.
En Russie, après avoir connu un nouvel épisode de sécheresse au printemps, ce sont maintenant les inondations qui bloquent les ports sur la Mer Noire. Qui viendra maintenant contester le réchauffement climatique et ses conséquences sur la volatilité des marchés ? Comme il est fort probable que les mesures liées à une réduction des émissions de gaz à effet de serre soient classées sans suite encore pour de nombreuses années, il va falloir s’habituer à vivre avec cette volatilité. Cela ne sera possible que si les acteurs de la filière s’accaparent les outils que sont les marchés à terme et qu’ils respectent, bien entendu, leurs engagements vis à vis de leurs intermédiaires. Cela va de soit mais c’est encore mieux en le disant….