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Si le suivi des betteraves était jusqu’à présent assez calme côté maladies, les premiers symptômes font leur apparition. La sucrerie Tereos de Connantre en Champagne, signale notamment l’arrivée de la cercosporiose dans les parcelles ; le seuil d’intervention de 5 % de feuilles touchées a été atteint dans plusieurs parcelles du réseau de suivi. La sucrerie d’Artenay dans le Loiret souligne également un développement de la ramulariose.
Caractérisation du risque régional
La profession betteravière s'est dotée d'un outil de surveillance des maladies du feuillage, le Resobet-Fongi. L'institut technique de la betterave précise que ce réseau d'observations et d'alertes repère les maladies présentes dans chaque région et suit leurs évolutions. Ces observations sont mises en ligne chaque semaine sur le site Internet de l'Itb et dans le Bsv (Bulletin de santé du végétal).
« L’observation des maladies du feuillage de la betterave se fait entre le 15 juin et le 15 septembre, grâce à un prélèvement hebdomadaire et aléatoire de 100 feuilles issues de la couronne intermédiaire des betteraves, dans une zone jugée par l’observateur comme la plus représentative de la parcelle. Chaque feuille, comportant au moins un symptôme de maladie, est totalisée dans la catégorie correspondante pour obtenir une Intensité de pression par maladie (Ipm). » Les seuils d'intervention définis dans l'expérimentation Itb permettent de raisonner le nombre d’intervention sans perte d'efficacité.
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