Le Modef exige l’application du coefficient multiplicateur et d’un calendrier d’importations

Le Modef exige l’application du coefficient multiplicateur et d’un calendrier d’importations

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Présent à Paris, Raymond Girardi, le secrétaire général du Modef, s’est entretenu avec Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, ce dernier lui apportant « tout son soutien » dans les revendications du syndicat.

Le Modef attend beaucoup du Gouvernement Ayrault pour voir enrayée la chute du pouvoir d’achat, tant des agriculteurs que des consommateurs. Le syndicat demande notamment un encadrement législatif des marges de la grande distribution, une réforme de la loi régissant les relations fournisseurs distributeurs, l'application du coefficient multiplicateur, la mise en place d’un calendrier d’importations, avec des périodes d’interdiction d’importation de certains produits pour permettre l’écoulement de la production française.

La Fcd réagit aux « affirmations erronées » du Modef

L’action du Modef à Paris a fait réagir la Fédération du commerce et de la distribution qui, dans un communiqué, rappelle sa « réalité des chiffres du rayon fruits et légumes ». « Il apparaît que les marges moyennes sur ce rayon sont négatives à - 0,74 %. »

Et le syndicat des enseignes de distribution de décomposer le prix moyen des fruits et légumes. « Sur une base 100, le prix payé au producteurs représente 57 %, le transport et la logistique 7,5 %, le total des charges du magasin représente 28,16 % et enfin les pertes pour 8 %

« Arrêtez de nous tromper, rétorque le Modef. Vos profits ou bénéfices en hausse continue en disent plus long que vos déclarations mensongères. »

« Comment croire la grande distribution quand par exemple elle achète la tomate à 0,50 centimes d’ €, la salade à 15 centimes ou la nectarine à 80 centimes et les revend respectivement à 3 €, 1 € et 4 €. Soit les gestionnaires sont des incapables ce qui n’est pas le cas, soit ils imputent des charges sur les produits français qui n’ont pas lieu d’être. »

« Que les coûts de transport des haricots verts et de la pomme d’Afrique du sud ou de la prune d’Argentine … soient élevés c’est vrai, mais ces coûts n’ont pas à être affecté à la production française ! » 

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