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Tout d’abord, l’annonce du ministre de confier cette mission au Cgaaer a eu lieu lors d’une table ronde consacrée à la notion de " territoires vivants ", qui renvoie à un volet social. Ensuite, notons que le président de la République avait exprimé pendant sa campagne, l’idée de mettre aux points des Gie environnementaux, c’est-à-dire, a priori, des groupements d’intérêt économiques et environnementaux.
Ces éléments amènent à penser que ces nouveaux groupements pourraient avoir l’ambition d’être les premières structures juridiques en agriculture encadrant un partenariat à la fois sur les plans économique, social et environnemental. Alors que les anciens contrats territoriaux d’exploitation cherchaient à allier économie et environnement, ce nouvel outil pourrait cette fois illustrer la volonté d’un développement de l’agriculture marqué par une approche collective des enjeux et des solutions. La Saf considère que la question sur les aménagements d’infrastructures agro écologiques concertés devrait faire partie des réflexions nationales.
L’enjeu sera sûrement de rendre ce dispositif attrayant, car les chefs d’entreprise agricole qui choisissent de mutualiser des moyens sont encore peu nombreux dans certaines productions. Peu d’assolements en commun sont par exemple déclarés, comme l’évoquait la commission Saf du 10 janvier 2012 intitulée « Quelles solutions juridiques pour une meilleure organisation du travail ? ».
Pour en savoir plus: Les missions confiées au CGAAER…