 La France est un exportateur majeur de blé cette année encore. (© Terre-net Média) |
Dans ce contexte, l’Union européenne, et la France en tête, ainsi que les Etats-Unis prendraient d’ores et déjà, avec trois mois d’avance, le relais de la Mer Noire pour achalander les marchés en blé. La France exporterait, à elle seule, 9,5 millions de tonnes de blé d’ici la fin de campagne 2012/2013. « A 345 $/t sur le marché international, le blé européen vendu dans le bassin méditerranéen est, du reste, plus compétitif que le blé des Etats-Unis depuis plusieurs semaines », note FranceAgriMer dans sa note de conjoncture.
Le potentiel de production argentin réduit
Les premières informations émanant des grands producteurs de blé de l’hémisphère sud laissent penser que les marchés ne pourront pas compter sur une offre relai massive à la fin de l’année. En Australie, le potentiel de production est estimé à 22,5 Mt et c’est en puisant aussi sur ses stocks que l’île-continent pourrait néanmoins disposer d’une capacité d’exportation de 21 Mt, en recul de 2,5 Mt par rapport à l’an passé.
L’Argentine, non plus, ne sera pas d’un grand secours pour détendre les marchés car les mauvaises conditions climatiques réduisent un potentiel de production amoindri par des surfaces emblavées réduites de 18 % par rapport à la précédente campagne.
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