« Le semis direct s’adapte parfaitement aux contraintes technico-économiques de ces régions » explique Guy Lafond, chercheur à la ferme d’Indian Head au Canada et spécialiste de cette technique. Ses études montrent une augmentation non négligeable des rendements. « Quand on passe du conventionnel au semis direct, on observe des augmentations de 7 à 10 % en blé. Si maintenant on compare le semis direct à court terme et à long terme, ça peut monter jusqu’à 14 % en blé de printemps et à 16 % en colza ». Le rendement moyen en blé de printemps est de 30 q/ha et celui de colza de 20.
Au Canada, 85 % des terres cultivées se situent dans ce qu'on appelle les "prairies canadiennes". Elles se trouvent au centre ouest du pays dans les provinces du Manitoba, de l’Alberta et du Saskatchewan. Dans cette dernière, le semis direct est utilisé sur 75 % des terres cultivées d’après le recensement agricole de 2011.
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