![]() La rencontre à Paris entre Stéphane Le Foll et Daniel Constantin, ministres français et roumain de l'Agriculture « a mis en évidence une grande convergence de vue entre les deux ministres sur le budget et sur les grands objectifs de la réforme de la Pac ». (© Terre-net Média) |
« Les agriculteurs et leurs coopératives sont déjà confrontés à un risque élevé quant aux prix et à des incertitudes liées à l'augmentation de la volatilité sur les marchés mondiaux des produits de base agricoles. Nul besoin que les décideurs politiques ne viennent allonger la liste des problèmes. Il est donc essentiel qu'une décision soit prise rapidement », défend le Président de la Cogeca, Christian Pèes. « Cette demande a également été formulée par certains Etats membres et des eurodéputés », souligne le Copa-Cogeca.
Rencontre entre la France et la Roumanie
Mardi 6 novembre, la Roumanie s’est justement ajoutée à la liste des Etats sur lesquels la Cogeca et la France peuvent compter pour tenir les délais imposés par la Cogeca et pour défendre le budget de la Pac.
La rencontre à Paris entre Stéphane Le Foll et Daniel Constantin, ministres français et roumain de l'Agriculture « a mis en évidence une grande convergence de vue entre les deux ministres sur le budget et sur les grands objectifs de la réforme de la Pac ». Selon eux, « les dépenses agricoles au sein du cadre financier pluriannuel 2014-2020 constitue un minimum absolu ».
Dans un communiqué commun, ils déclarent que les deux pays peuvent accepter une certaine convergence du niveau des aides entre les États membres, raisonnable et progressive. Ils ont également rappelé l'importance des crédits du 2ème pilier pour la vitalité des zones rurales et ont marqué leur volonté de les prendre en compte dans cet exercice.
Enfin, les deux ministres considèrent que « les Etats membres doivent pouvoir disposer d'une certaine flexibilité en matière de convergence interne des aides du 1er pilier pour éviter de déstabiliser les filières et les régions agricoles ». Mais cette convergence devra prévoir « une aide supplémentaire sur les premiers hectares ».