 Une récolte record attendue au Brésil. (© Terre-net Média) |
« En raison de la pluviosité excessive, les semis de maïs en Argentine ont pris du retard (au 9 novembre, ils étaient réalisés à hauteur de 49 % contre 64 % l’an dernier à la même date d’après le ministère de l’Agriculture). Jugé rattrapable, cela ne suscite pas encore de réelles inquiétudes ».
« Dans son rapport du 25 octobre, le Cic a même accentué le caractère record de la production argentine attendue au printemps 2013 (+ 1 Mt par rapport à la prévision du mois précédent, à 26 Mt). La première semaine de novembre a vu les pluies s’interrompre dans les principales zones agricoles et laisser place au soleil, ce qui a permis aux sols de commencer à s’assécher en surface ».
« Bien que la pluviosité constatée dans le sud du Brésil ait conduit Celeres à abaisser légèrement ses prévisions, il n’y a pas là un sujet de préoccupation. L’Usda, pour sa part, maintient ses prévisions tant pour l’Argentine que pour le Brésil, à respectivement 28 Mt et 70 Mt. »
« En résumé, les retards de semis ne remettent pas en cause, pour le moment, la perspective d’une production record en Amérique du Sud ; tout au plus constate-t-on une certaine prudence des vendeurs argentins sur l’échéance mars, première de la nouvelle récolte 2012/13. Celle-ci fait déjà l’objet d’une demande très forte sur le marché mondial ».
Des difficultés dans les livraisons de maïs brésilien
Concernant les ventes de maïs argentin aux États-Unis, « on notera que les besoins à l’importation de ces derniers sont encore révisés à la hausse dans le dernier rapport de l’Usda, à 2,5 Mt contre un volume traditionnel de 700.000 t ».
« Dans l’attente de la récolte à venir, la demande en ancienne récolte est très dynamique. Les exportations de maïs (toutes destinations) au départ du Brésil ont atteint en octobre un record, à 3,7 Mt. Ce niveau d’activité n’est pas sans poser d’habituels problèmes logistiques au Brésil. Ainsi, la livraison d’un volume de 900.000 t de maïs brésilien, prévue entre juillet et septembre, ayant été retardée, les acheteurs japonais auraient été contraints d’acheter au moins 500.000 t de maïs américain, plus onéreux, pour livraison entre janvier et mars. »
