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« Egalement premier exportateur mondial, avec près de 60 % de sa production de semences de maïs vendus en dehors de ses frontières (soit plus de 140.000 t en 2011/12), la France conforte sa place de leader dans un contexte européen très difficile. La chaleur et la sécheresse estivales ont très fortement impacté le niveau de production de semences de nos concurrents européens, Hongrie et Roumanie notamment. » Ainsi, la Hongrie (34.000 ha) devrait connaître des pertes supérieures à 35 %, tandis que la Roumanie (26.000 ha) ou la Slovaquie (4.700 ha) subiraient des pertes proches de la moitié de leurs objectifs initiaux. Par ailleurs, toujours selon l’Agpm, des problèmes qualitatifs sur ces zones de production devraient également diminuer la production de semences. Plus à l’Ouest, l’Autriche a également vu son potentiel impacté (environ 20 % de pertes). L’UE à 27 devrait ainsi produire environ 26,2 millions de doses en 2012 : « un niveau supérieur à la moyenne des cinq dernières années, mais avec un rendement inférieur de 18 % ».
« Seule la France devrait atteindre tous ses objectifs. » Il attribue cette réussite au climat tempéré d’abord, mais aussi à l’expertise des producteurs et à l’irrigation dont bénéficie l’ensemble des parcelles. « Les stocks vont se maintenir à un faible niveau sur la prochaine campagne. Le niveau de production de semences françaises de maïs restera donc à un haut niveau pour 2013 avec près de 70.000 ha de surfaces consacrées. »
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