 Acheté le 1er octobre, livré le 15... C'est le seul semoir de l'Eta qui a tourné du 15 au 25 octobre ! 140 ha au compteur. (© Arnaud Mortier) |
« Début octobre, il est tombé dans la Somme une quantité incroyable d’eau (plus de 100 mm). J’ai vite compris que mon semoir Horsch Pronto 4DC allait avoir du mal à passer. Même si dans des conditions humides, c’est l'une des machines de type Tcs qui se débrouille le mieux, dans les champs, il n’y avait que le système labour/semis qui passait. Mais il faut pouvoir bien émietter la terre pour semer sur un labour très humide. J’ai pris la décision d’anticiper l’acquisition d’un combiné de semis (herse rotative et disques) plus adapté à ces conditions. »
« Le seul avec lequel on a pu travailler »
 Arnaud Mortier dispose aujourd'hui de trois semoirs. L'Amazone pour les semis sur labour. Le Horsch pour les Tcs. Et un semoir Sulky pour le semis direct. Trois semoirs, trois systèmes, trois types de clients. (© Arnaud Mortier) |
« Commandé dans les premiers jours d’octobre, j’ai pu effectuer le 15 mes premiers semis avec. Et heureusement ! Du 15 au 25 octobre, c’est le seul de mes semoirs avec lequel on a pu travailler. Ce qui nous a permis de semer entre 130 et 140 ha d’escourgeon et de blé. »
Travaillant sur un parcellaire assez éclaté, en Eta comme sur sa ferme, Arnaud Mortier a donc choisi l'Amazone Adp 303, semoir porté de 3 m, dont les dimensions lui permettent facilement de prendre la route. Il est équipé d'une rampe de semis Rotec à disques sans roulettes plombeuses. La trémie arrière a une capacité de 1.000 l. Le tarif, approximativement 30.000 €. « C’est un semoir qui se régle facilement dont le système rotatif est efficace et qui est équipé d’une barre de semis très stable. Nous avons travaillé à 8/10 km/h de moyenne. Le débit de chantier est bon, j’arrive à suivre un tracteur avec une charrue 9 corps. »
« J’ai même gagné des nouveaux clients »
« Aujourd’hui, je ne regrette pas d’avoir fait le choix d’investir. Je n’avais pas beaucoup de solution, soit je sous-traitais les prestations, soit je trouvais une machine à louer. J’avais aussi prévu d’investir en 2013. Je n’ai fait qu’anticiper. Aujourd’hui, mes clients savent que je suis équipé pour travailler sur tous les systèmes. S’il faut semer derrière un labour, je peux, s’il faut semer en direct, ou en Tcs, c’est pareil. Et sur cette campagne, j’ai même gagné des nouveaux clients et semer une quarantaine d’hectares supplémentaires. Pour développer mon Eta c'est simple : il faut être couvert en matériel pour pouvoir répondre à toutes les demandes. »
 Dans les terres les plus humides, le Horsch atteint ses limites… « même si je ne lui trouve pas beaucoup de défaut ! » explique Arnaud Mortier. (© Arnaud Mortier) |
