Hausse de 50 M€ de l’excédent de produits agricoles bruts en novembre

Les ventes de colza (+ 10 millions d’euros) et de tournesol (+ 8 millions d’euros) augmentent du fait de la hausse des volumes. (© Terre-net Média)

Comme chaque mois, le ministère de l’Agriculture publie les chiffres du commerce extérieur de produits agricoles et agroalimentaires. En novembre 2012, le solde des échanges commerciaux de produits agricoles bruts s’élève à 409 millions d’euros, en hausse de 46 millions par rapport à novembre 2011. Le solde des échanges avec l’UE progresse, tandis que celui avec les pays tiers diminue.

Les exportations (1,38 Md d’€) augmentent de 41 millions d’euros (+ 3,1 %). Les exportations de blé dur (- 26 M€) et de blé tendre (- 25 M€) diminuent : les volumes sont en baisse (- 34 % pour le blé dur et - 28 % pour le blé tendre), mais la hausse des prix du blé tendre atténue cette diminution tandis que le recul des prix du blé dur l’accroît.

Le maïs (+ 26 millions d’euros) et l’orge (+ 17 M€) bénéficient de la hausse des prix, mais les volumes vendus augmentent aussi, de respectivement 2,7 % et 16 %. Les ventes de colza (+ 10 millions d’euros) et de tournesol (+ 8 millions d’euros) croissent du fait de la hausse des volumes.

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Les achats de graines de tournesol diminuent de 18 millions d’euros, du fait des volumes alors que la hausse des prix atténue cette baisse. Si les volumes achetés de colza et de soja restent stables, les prix font augmenter la valeur des achats.

Tous produits confondus, l’excédent des échanges agroalimentaires reste stable. Il atteint 1,3 milliard d’euro (Md d’€) en novembre 2012, soit un niveau proche de novembre 2011. Les exportations (+ 91 millions d’euros M€) et les importations (+ 105 M€) progressent légèrement.

Sur les onze premiers mois de l’année, l’excédent commercial de produits agricoles et agroalimentaires atteint 10.760 millions d’euros et augmente de 137 millions d’euros par rapport à la même période de 2011. La forte baisse de l’excédent des produits bruts est compensée par la progression de l’excédent en produits transformés avec les pays tiers.